Montagne en Scène 2016 : l’itinérance d’un festival au sommet…

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L’hiver froid et rigoureux ? Pour compenser l’épreuve ô combien délicate du changement de saison, la pensée s’évade parfois vers les images idylliques de la saison hivernale, poudrée de joies et de plaisirs si particuliers…

Destinations hautement prisées, suite à la fermeture partielle des régions sahariennes, les pays nordiques vantent leurs vastes étendues et leur blancheur immaculée…
De la sensation plaisir de la glisse à l’ambiance féerique d’une expédition polaire sous les aurores boréales, les rêves de paradis blancs se vivent assurément toujours aussi intensément…
Tandis que l’hiver découvre des paysages majestueux de toute beauté, parmi les plus inspirants de nos 4 saisons, la 4ième Edition de Montagne en scène n’a pas attendu les derniers flocons pour faire rêver son public entre glace et neige, que ce soit dans l’atmosphère poudrée et vaporeuse du Japon, les couloirs mythiques et les pentes alpines les plus raides que sur les parois hors des sentiers battus, perdues sur les plus hautes cimes du Pakistan.
Attachez-vous solidement à votre traîneau pour vivre la montagne grandeur nature à travers cet événement urbain dédié à tous les passionnés de neige d’ici et d’ailleurs…
Outre les exploits extrêmes de Jérémy Heitz, spécialiste du ski sur pentes raides, dans la catégorie glisse, la mésaventure de Jon Griffith sur le Link Star, sommet pakistanais totalement méconnu par le grand public, ou le rêve éveillé d’un ski feutré au pays du soleil levant, il est une aventure polaire qui nous a réchauffé par la force de son humanité : The Great alone de Greg Kohs.
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Récompensé au Festival de Banff en 2015 (Grand Prix du Jury), l’histoire de Lance Mackey, un homme qui s’est lancé sur les pas de son père en concourant à la course de chien de traîneaux la plus difficile au monde, l’Iditarod en Alaska, ne laisse pas indifférent.
C’est avec un esprit particulier qu’il aborde ce challenge sportif, utilisant le dépassement de soi comme un moyen de conquérir la reconnaissance de son père après des années d’addiction et de déchéance sociale, où il erre, perdu, sans buts ni repères.
Mais un jour, il se relève pour de bon et décide de se réaliser dans la vie à travers la passion de son père : les courses de chien de traîneaux. Ce père, l’abonné absent qui vouait toute sa vie à ses chiens. Pour combler ce vide, sa mère a joué tout au long de leur enfance le rôle du père à la maison, l’éduquant avec la sévérité nécessaire pour appréhender avec force et courage tous les ingrédients d’un quotidien hostile et peu commun.
Fortement marqué dans sa vie par les principes et les valeurs inculqués durant son enfance, il brave les conditions de l’extrême avec une détermination glaciale qui le pousse à se battre jusqu’au bout de ses forces d’être humain normalement constitué, jusqu’au bout de lui-même.
Ainsi seulement, il atteint ses buts et sort vainqueur de sa quête personnelle.
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Face au froid, ce regard d’acier qui vous fixe au milieu d’une gueule de héros singulière, parfois drôle, parfois si dur ou plein d’amour (surtout pour ses chiens), cet homme donne toute sa foi avec une persévérance qui atteint l’entêtement, voire la folie…
Si le dialogue n’a jamais réellement existé entre lui et son père, le lien étroit qu’il entretient avec ses chiens déborde de chaleur et d’attentions. En résulte une relation fusionnelle qui dépasse l’entendement.
Par tous ces traits de caractère réunis, qu’on le qualifie de marginal ou de grand fou, Lance Mackey devient une célébrité acclamée par la foule. Aux yeux de ses fans, des inconnus, de sa famille et de ses proches, il est enfin quelqu’un.
Par cet incroyable défi, il a non seulement réussi à vaincre sa maladie, mais surtout à remonter dans l’estime de sa famille, en reprenant confiance en lui. Il s’est dépassé lui-même pour mieux retrouver les siens.
Contrairement à ce que laisserait entendre le titre de ce film, Lance Mackey court-il réellement seul dans ces grands espaces tout de blanc vêtus et fouettés par le vent et la neige ? Ne court-il pas comme un enfant jusqu’à la victoire, dans l’ombre de son père ?
Tandis qu’il célèbre sa victoire intérieure, alors que son visage se remplit de joie et d’émotions, ressurgit le regard admiratif et inquisiteur de cet enfant devant son père – si précieusement retranscrit à travers des images d’archives – son père ce héros qui franchit la ligne d’arrivée de l’Iditarod sous les cris d’acclamation du public et des journalistes.
A présent, il n’a plus rien à lui envier, plus rien à lui prouver, hormis rester lui-même.
 
The Great Alone, Greg Kohs – Durée : 70 minutes
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Montagne en Scène 2016
Programme de la Winter Session 
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The Warmth of Winter, Ben Sturgulewski – Durée : 6 minutes

La Liste, Guido Perrini – Durée : 40 minutes

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Link Sar, Davide de Masi – Durée : 30 minutes
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