« Contre vents et marées », photoreportage de Julien Masson – Sénégal.
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Lorsque l’été suave et tiède plonge les corps dans un état de léthargie second où seul le temps présent n’a d’importance, l’esprit lui, cherche à s’évader avec plus ou moins de légèreté.
Souvent associée à la saison estivale, la lecture participe agréablement à ce moment de détente nécessaire pour échapper un temps aux trivialités quotidiennes, en se ressourçant tant par l’imaginaire que l’intellect.
Si l’inspiration vous manquait, car personne n’est jamais à l’abri d’une panne de lecture, le Collectif Vies de Quetzal vous propose une revue annuelle pour concilier voyage et découverte des cultures d’ici et d’ailleurs.
L’image comme vecteur de rencontre, d’échange et de partage…
A l’initiative de Clément Burelle qui effectue des travaux photographiques auprès des peuples indigènes et des voies minoritaires depuis 2011, le Collectif Vies de Quetzal a choisi l’image pour donner de la voix à tous ceux qui n’ont pas l’occasion ni la possibilité de s’exprimer.
Sans-abris, enfants des rues ou des quartiers populaires, migrants : parce que l’image est justement un langage universel d’échange et d’expression, les témoignages prennent vie à travers des ateliers de street art, de photographie ou encore de vidéo.
Bien plus qu’un travail de photojournalisme traditionnel, Vies de Quetzal associe un travail de terrain à une démarche artistique riche de sens et pleine d’humanité, reflet de la diversité et des vérités souvent stigmatisées.
A travers ces projets culturels qui offrent un autre regard sur l’altérité, le Collectif met ainsi sous projecteurs des questions actuelles, dont la place des peuples et minorités dans des sociétés en permanente mutation.
Fruit de leurs rencontres, les ateliers créés bénévolement visent d’ailleurs à accompagner ces personnes dans le changement en les aidant, au travers de leur propre sensibilité, à affirmer leur identité, leur personnalité et à valoriser leurs énergies.
Basé sur le partage et l’échange, ce mode d’expression sert également à appuyer des modes de vie et des cultures de plus en plus marginalisés, plongeant souvent ces minorités dans l’indifférence vis-à-vis des institutions, voire même jusqu’à des formes d’exclusion qui, parfois, frôlent de peu la violation des droits humains.
« Los Tropilocos XXI », photoreportage de Jean-Félix Fayolle – Mexique.
Tous passionnés depuis plusieurs années et concernés par ces problématiques, les photographes du Collectif Vies de Quetzal (Céline Ravier, Jean-Félix Fayolle, Julien Masson, Clément Burelle et Jérémie Lusseau) travaillent toujours de manière individuelle, mais tout en véhiculant des valeurs communes.
Du projet artistique au travail éditorial…
Pour donner écho aux images collectées à l’occasion de ses reportages, le Collectif Vies de Quetzal édite chaque année une revue, média libre et indépendant, qui soutient ses actions quotidiennes.
« Les Nomades de l’oriental marocain », photoreportage de Céline Ravier, Maroc.
Dans le Numéro #3 à paraître cet automne/à la rentrée, des sujets aussi diversifiés que passionnants, alternant reportages et portfolios, entretiens et actualités, avec des suggestions d’initiatives à suivre ou de photographes à découvrir…
Au sommaire de ces 200 pages faisant la part belle au texte et à l’image, une rencontre avec une chorale de sans-abris en France, un dossier sur les nomades de l’Oriental marocain, les pêcheurs du Sénégal, les quartiers populaires du Mexique, les Mapuches du Chili, mais aussi un entretien avec Kares Le Roy au sujet de son projet Ashayer portant sur les nomades d’Asie Centrale.
Vies de Quetzal, la Revue #3 : bientôt disponible…
La revue peut se pré-commander avant sa sortie à un tarif avantageux sur la plateforme de crowfunding Kisskissbank qui soutient tous types de projets de création individuels.
https://www.kisskissbankbank.com/revue-3-vies-de-quetzal
Cette participation permet autant de financer les frais d’impression et de diffusion de la Revue, que les actions de communication et, plus directement encore, la mise en place des ateliers sur le terrain.
Pour les plus impatients qui auraient souhaité parcourir les pages de cette nouvelle édition durant leur villégiature, il faudra malheureusement attendre la fin de l’été pour que cela soit possible.
Le lancement de la Revue #3 aura lieu le 8 septembre prochain à la librairie éphémère du Festival Visa pour l’Image à Perpignan.
http://www.visapourlimage.com/fr/festival/exhibitions.do
Par la suite, si d’aventures vous aimiez les films de voyage et que votre chemin vous menait jusqu’aux portes de la Savoie, vous pourrez rencontrer les membres du Collectif et découvrir en mains propres la Revue fraîchement publiée sur le Stand Vies de Quetzal du Festival Le Grand Bivouac d’Albertville, du 19 au 22 octobre prochains.
A cette occasion, Céline Ravier y exposera ses photographies rapportées de Mauritanie dans le cadre de ses actions avec le Collectif « Oualata, rivage des sables ».
Deux rendez-vous à programmer dès cet été pour entrer dans l’automne avec une série de réjouissances culturelles aussi positives qu’enrichissantes… Alors, êtes-vous prêts au départ pour ce voyage en textes et en mots, témoignant d’initiatives solidaires et humaines ?
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Pour tout savoir sur le Collectif Vies de Quetzal :
http://www.vd-quetzal.net/le-collectif