Gardiens de la Terre, Renata Heinen, Rolf Winters – 90 minutes, 2015
Un voyage initiatique sur le chemin de la sagesse…
Dans la vie, il est des rencontres qui bouleversent. Tantôt poignantes tantôt émouvantes, elles saisissent par la force d’un échange, l’intensité d’un regard, la beauté d’un sourire. Au delà de sa durée et de son but, un voyage suscite souvent grand nombre d’interrogations.
Pour Renata Heinen et Rolf Winters, c’est la naissance de leurs enfants qui, un jour, a su éveiller leur conscience. Quelle place occupons-nous aujourd’hui dans la société ? Que celle-ci peut-elle nous apporter au quotidien ? A nous, parents ? A nos enfants ? A qui appartient l’avenir de demain ?
2004. Le jeune couple décide de partir en famille loin de la société moderne pour mieux appréhender toutes ces questions qui renvoient au plus profond de chacun de nous.
C’est le début d’un long et riche voyage de 5 ans sur 6 continents sans équipe de tournage. Partir à l’aventure pour rencontrer quelques-uns des peuples premiers qui vivent encore en quasi harmonie avec la nature, malgré des repères dépendant de plus en plus étroitement de la mondialisation, à l’heure de la globalisation de l’information.
Une aventure humaine en tribu à la rencontre des communautés isolées..
Du Michigan à l’Amazonie, du fin fond de l’Australie (auprès d’une famille aborigène) au désert du Kalahari en Afrique, des Andes aux jungles de l’Inde : Rolf, Renata et leurs enfants ont parcouru les 4 coins du globe pour rencontrer des hommes nourris de philosophie et emplis de sagesse.
En tribu, l’aventure a commencé sur les rives du lac supérieur du Michigan où ils se sont installés près de 4 ans. Ici, ils se nourrissaient des fruits et légumes qu’ils cultivaient, ils se soignaient avec les plantes médicinales de la forêt et enseignaient eux-mêmes à leurs enfants.
Fort de cette nouvelle expérience de vie, ils ont rencontré un chaman issu de l’une des premières communautés amérindiennes : les Potawatomi. Jour après jour, Nowaten (= celui qui écoute) leur a apporté des enseignements essentiels qui les ont éclairés quant au chemin à suivre pour leur projet.
Au Kenya, un homme-médecine Masaï leur a confié que l’homme n’était rien et la vie ne valait pas être vécue sans la nature.
En équateur, les Shuars leur ont démontré combien le rapport à la forêt, terre nourricière restait vital pour leur quotidien, après les avoir initié à la cérémonie de l’Ayahuasca (boisson hallucinogène), dont le rôle n’est pas comme dans la médecine occidentale d’avoir une action chimique sur la maladie, mais de recréer le lien entre l’homme et l’environnement. Ce déséquilibre provoquant le dérèglement fonctionnel du corps.
Dans le désert de Kalahari, chez les Bushmen, Rolf et Renata ont eu l’occasion d’assister à l’un des plus anciens rituels de toute l’Afrique.
Dans cette communauté, où l’on pratique le culte des ancêtres, la guérison s’effectue au-delà du corps, au-delà de la vie et de la mort. Lorsque l’âme est malade, avoir la foi permet d’acquérir une certaine sagesse de l’esprit.
Cette manière de rentrer en communion avec les esprits s’intègre dans cette théorie qui détermine que l’être vivant et la nature ne forment qu’une seule entité. D’où la nécessité de vivre dans le respect d’autrui et de son environnement pour conserver un équilibre psychique et physiologique le plus sain possible.
A chaque rencontre, Rolf, Renata et leurs enfants ont choisi de vivre en immersion avec les communautés avant de poser la caméra et d’aborder des questions, certes universelles, mais intimes.
Partout, à chacune de leur escales, ils ont rencontré et échangé avec les chamans de ces communautés isolées, les « hommes médecine ». A Tokyo ou à Sydney, ils ont aussi croisé des « sages urbains ».
Dans certains de ces paradis où ils se sont posés, le temps semblait ne pas exister. Nourris de témoignages nobles et profonds, Rolf, Renata et leurs enfants prolongeaient l’expérience, avec la volonté de se connecter avec les autres, à la nature, mais aussi à eux-mêmes.
Cela leur a permis d’apprendre à se connaître et comme disent les sages « d’écouter son coeur qui dit la vérité ». En d’autres mots, écouter son intuition pour suivre son chemin. Celui qui est malade, c’est celui qui n’est pas sur le bon chemin, expliquent les « hommes médecine ».
Au-delà des différences et des frontières, Rolf et Renata se sont découverts un sentiment d’appartenance au fur et à mesure qu’ils avançaient. Baignés de compassion, ils se sont ouverts sur les autres, reconnaissant que la compréhension du monde faisait partie des plus belles richesses de l’être humain.
Ce sentiment, enrichi par l’expérience sur le terrain, a apporté la réponse que Rolf et Renata recherchaient au commencement de leur voyage. Cette réflexion philosophique qui constituait la pièce maîtresse d’un voyage orienté vers une quête presque initiatique.
Ils ont su écouter ce message optimiste délivré par les « gardiens de sagesse » sur le monde et l’humanité qui les a convaincus qu’il n’y avait pas/plus de raison de s’inquiéter pour l’avenir de leurs enfants.
De cette belle aventure humaine, Rolf et Renata ont trouvé la réponse à une quête universelle, un bel enseignement pour garder la foi et continuer à vivre sur son droit chemin.
Vivre avec la conscience que nous sommes tous à notre manière des « gardiens de la Terre »…
Coucou, Ici à minca on est proches des Koguis.Et je ne peux pas lire la vidéo, elle n’accepte pas que je la lise de Colombie. Beso
Date: Sat, 2 Jul 2016 20:30:26 +0000 To: martel.flavie@hotmail.fr
Flavie… toi, tu vis en live ce que je vis par procuration, à travers les lectures, les reportages et documentaires, c’est une chance inouïe ! Tant de choses à raconter, j’imagine… Besos